Initiation d’une jeune bourgeoise – 13 –
Initiation d’une jeune bourgeoise – 13 –

Des qu’ils furent partis, nous enlevâmes nos masques qui commençaient à nous peser.
— Alors, lui fis je, tu es satisfaite ?
— Bof, pas trop, j’aurai aimé la marquer, la faire souffrir davantage !
— Tu crois que ça valait la punition que tu vas avoir après ton caprice ?
— Non Maître.
— Je t’avais prévenu, tant pis pour toi !
— Tu es fâché ?
— Oui. Je suis content que tu prennes de l’assurance, que tu t’affirmes mais je le suis beaucoup moins de ton comportement de petite fille gâtée et de ton chantage.

Elle baissa la tête, confuse, ayant bien conscience qu’elle avait dépassé les bornes.

J’annulai le rendez vous que j’avais pris pour le lendemain et choisis une autre personne que j’avais écartée auparavant. Fort heureusement il était disponible et trop heureux d’être convié.
Cette rencontre serait son châtiment.

” Marcel, 65 ans, vicieux, pervers, aime selon ses dires ” saillir les juments parce que sévèrement burné ” , être docile, accepter tous ses désirs. Te lubrifier soigneusement . Ouvrir nue .Une heure , 1 500 euros ”

C’est ainsi que je présentai son nouveau client.
Elle pâlit quelque peu en lisant la fiche que je lui donnai.
— Je suppose que c’est ma punition ? Me dit elle
— Tout à fait !

Mais elle n’était pas au bout de ses surprises.
En effet, quand il se présenta, elle ne put s’empêcher un hoquet de stupeur en reconnaissant son parrain.
Dans chaque famille, ou presque , il y a le tonton un peu lourd , libidineux, qui louche sur les très jeunes filles et ose quelques grivoiseries.
Dans la sienne, c’était son propre parrain, Fernand, le frère cadet de son père, un célibataire gras, dégarni, le visage couperosé, les mains moites, le front suant.
Il avait fait fortune avec une affaire de matériel agricole à Montauban , l’oncle Fernand.
Il avait la main leste et Camille le détestait.
En général, les chiens que aboient beaucoup ne mordent pas. La suite prouva que non.

— Bonjour Marcel, entrez je vous en prie.
— Salut ma jolie, je vois que tu as déjà obéi à mes ordres… C’est bien. Tu vas voir ma pouliche je vais te faire grimper aux rideaux. Lui dit il en lui flattant la croupe.
— Mais j’espère bien Marcel, j’espère bien !

En le précédant dans le couloir, elle me lança un regard que je devinai noir et glacé malgré son masque. Je me demandai tout à coup si je n’avais pas été un peu trop loin..Je me tins prêt à intervenir si les choses devaient arriver à dé****r.

Dans la chambre, elle lui offrit une coupe de champagne et il fit preuve d’une belle dose de goujaterie quand, lui tendant l’enveloppe, il ne put s’empêcher de lui déclarer.
— J’espère que tu en vaux le coup ! C’est la première pute que je paye ce prix là ! J’ai pris ma dose de pilule bleue pour pouvoir te fourrer par tous les trous !
— Comme vous êtes délicat Marcel, je serai votre jument obéissant pendant une heure. Chose payée, chose due ! Lui répondit ma femme en comptant ostensiblement les billets.

Il eut un rire gras quand elle se plaça devant lui, et se mit à genoux.
Camille eut un peu de mal à défaire sa ceinture et il dut rentrer son ventre quelque peu proéminent pour qu’elle arrive, enfin à défaire les boutons de son pantalon.

Elle le baissa, et sous un caleçon ample, apparut une verge tendue d’une imposante longueur et grosseur.
Je pensai être bien pourvu par dame nature, le petit homme me dépassait largement en dimensions et voir un tel mandrin arboré par un tel corps avait quelque chose de grotesque. Dans des temps plus anciens, nul doute qu’il fut exhibé par un quelconque cirque en monstre de foire.

— Tu vois salope, je t’avais pas menti en parlant de cheval.. j’espère pour toi que tu es bien calibrée parce que, sinon, tu vas la sentir passer…
— Je vois Marcel, vous êtes monté comme un étalon ! Et vous sentez aussi bon!
— J’aime quand ça pue ! Ferme là et ouvre grand la bouche pour me sucer !

Avec une grimace de dégout , elle commença à lécher ce sexe mal odorant et puis elle essaya , tant bien, que mal de l’introduire entre ses lèvres.
Elle y arriva un peu mais ne put jamais l’enfoncer totalement.
— Je le savais , remarqua t il , les salopes blanches ne peuvent jamais faire ça convenablement.

Il la releva brutalement et la poussa sur le lit.
— Fous toi à quatre pattes, je vais te commencer en levrette !

Elle obéit.
Il eut bien du mal à enfiler une capote sur sa bite xxxl. Il y arriva enfin , s’agenouilla derrière Camille et la fouilla de ses doigts potelés.
— Tu mouilles ou tu as mis tout le tube de vaseline ?
Elle ne répondit pas et il s’enfonça en elle sans aucun ménagement.
Elle cria un peu .
— Je t’avais dit que tu la sentirais passer !

Elle se détendit et la mortaise finit par accepter le tenon.
Malgré tout ses puissants va et viens lui arrachèrent encore quelques moments , des grimaces de douleur. Heureusement, si le tonton était monté comme un étalon, il n’en avait pas l’endurance.
Dégoulinant, le souffle commença à lui manquer et il s’épuisa vite.
Il dut, à son corps défendant, s’interrompre et se laissa tomber sur les draps.
— Viens me chevaucher ma salope !

Toujours muette, mon épouse vint s’installer entre ses cuisses et s’empala sur le pieu toujours aussi raide.
Il eut tout loisirs, de tendre les mains et de s’emparer de ses seins qu’il tritura sans délicatesse.
Fernand était un rustre, il ne faisait pas l’amour, il baisait rageusement.
Il attira sa tête vers la sienne et lui réclama un baiser qu’elle ne refusa pas.
L’haleine fétide de son parrain la dégouta et elle se détourna vite, lui chuchotant quelques obscénités pour masquer sa répulsion.

Son vagin irrité commença à donner quelques signes de sécheresse. Elle voulut se désunir de lui , il ne l’entendit pas de la même oreille..
— Reste encore ! Tu n’es pas bien sur ma grosse bite ?

Elle prétexta une crampe naissant à la cuisse pour interrompre le coït.
— Tu as raison , finit il par accepter, tu vas te remettre en levrette pour que je puisse t’enculer.
— Non mon chou, tu ne vas pas rentrer par là, ta bite est trop grosse pour moi ! osa t elle lui répondre.

De rouge d’effort, il vira à l’écarlate de rage.
— Tu te prends pour qui salope ? Tu crois pas que je t’ai filé 1500 balles et que je vais pas t’enculer ?
Camille tenta de le calmer mais , ivre de puissance, surement dopé aux hormones, il ne s’apaisa pas et ,la gifla tellement fort qu’elle en fut toute étourdie.
Il profita de son impuissance pour la basculer sur le ventre et commença à s’introduire dans son fessier.

Elle cria jusqu’à ce que, très vite, j’interrompis ce viol, prenant Fernand par les épaules et le jetant au bas du lit.
Il releva la tête et blêmit en voyant un homme, le visage masqué de cuir, tenir entre ses mains une batte.

— Tu te rhabilles, tu prends ton fric et tu te casses!

Il ne se le fit pas dire deux fois , se revêtit à tout allure .
–Je suis désolé, pleurnicha t il, je ne sais pas ce qu’il m’arrive, elle m’a rendu folle. J’aurai jamais dû quitter Montauban !! (*)
Et , courant presque , il sortit de l’appartement, laissant l’enveloppe à sa place.

Apres de longues minutes passées à sangloter dans mes bras amoureux, Camille finit par se calmer.
Encore trop choquée pour bouger , je la portai sous la douche ou , tous les deux sous l’eau tiède, je pris soin d’elle tendrement.
Je la séchai et l’enveloppait dans un chaud peignoir pour l’installer dans le lit douillet.
Elle cala sa tête contre ma poitrine et je la sentis se détendre .
Nous n’avions toujours pas prononcé une parole quand elle rompit enfin le silence qui devenait assourdissant.
— J’ai été assez punie ?
— Oui mon amour, pardonne moi , je n’aurai jamais du t’imposer ça !
— Tu es un salaud !
— Oui je sais !
— Mais tu m’as protégée…

Je ne sus que répondre.

— J’aimerai boire quelque chose de fort !

J’attrapai une bouteille d’un bon whisky, quelques glaçons et la chaleur de l’alcool nous fit du bien, à tous les deux.
Quelques verres plus tard, l’ivresse finit par nous rendre moins sages mais je ne voulus pas prendre d’initiatives incertaines.
— J’ai envie de toi ! Me dit elle les yeux brillants.

Alors que je commençai à descendre ma bouche vers ses seins, elle m’interrompit.
— Non, pas comme ça !
— Je ferai ce que tu veux , lui répondis je
— Justement, je voudrai que ça se passe comme avec Clélia ou Véro.
— Tu veux me dominer ?
— Oui .
— C’est pour te venger ?
— Non, pas du tout. Excuse moi , n’en parlons plus . Me dit elle le visage rougi.
— Non , parlons en au contraire…
— Je voudrai juste que tu m’appartiennes comme tu leurs a appartenu … Mais si tu ne veux pas, je comprendrai, pas de soucis.

Ses paroles me firent fondre.
Je me levai, me mis a genoux au pied du lit, les bras posés sur le sol devant ma tête , le front contre le tapis.
— Je suis votre humble serviteur Maîtresse Camille.

Les moments qui s’en suivirent comptèrent parmi les plus sensuels qu’il m’ait été donné de vivre,
non pas en émois purement sexués mais pourvus d’une rare intensité cérébrale.

Pour la première fois, je m’abandonnai à mon épouse et offris et mon corps et mon esprit à ses envies et ce ne fût pas la dernière…..

(*) Ndla : Comprenne qui pourra… Moi ça m’amuse…!!